Ce samedi 13 avril, place Bellecour, les motards en colère manifestent contre le contrôle technique. Le désaccord est profond mais pas unanime chez les partisans du deux roues.
« Dans l’idée je suis plutôt pour » avance Thomas, vendeur dans un magasin spécialisé pour moto. Le contrôle technique doit devenir obligatoire pour les motos à compter de ce lundi 15 avril. Une décision fortement décriée par la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) mais pas complètement chez certains professionnels.
Épurer le parc moto en circulation
L’un des premiers arguments avancés, c’est que le contrôle technique permettrait aux motos les plus « dangereuses » d’être retirées de la circulation. Un gain de sécurité pour Maxime, collègue de Thomas : « y’a des motos qui ne devraient pas être sur la route (…) si ça peut régler ce genre de problème c’est déjà un très bon point ».
Le jeune homme évoque également un autre point : « y’a des personnes qui vendent aussi des véhicules qui ne sont plus en état et pour les nouveaux acheteurs, ils peuvent acheter quelque chose qui est prêt à partir à l’épave donc quelque chose de dangereux ».
Un contrôle technique adapté
Pour Florian, concessionnaire moto sur Lyon, le contrôle ne doit pas être un pâle copie de ce qui se fait déjà avec les voitures. Pour lui, il faut l’adapter : « il faut qu’il soit adapter à l’usage et aux véhicules ». « Aujourd’hui sous la forme qu’il a, il n’est pas au point mais avec le temps ça va s’affiner » admet-il.
Sur les premières années de mise en place, le contrôle ne devrait pas être trop restrictif. « On a déjà les infos, la liste des points à contrôler et on sait que sur les premières années y’aura du laxisme » conclut-il.
