Jeudi soir, à Gerland, Valérie Pécresse a tenu son dernier meeting de campagne, accompagnée de Laurent Wauqiez, Président de la région.
Au tempo des tambours et de la musique rythmée, plus de 1000 élus et militants ont accueilli Valérie Pécresse dans un lieu emblématique de Lyon, qui a préféré le Matmut Stadium Gerland à la Croix-Rousse de Jean-Luc Mélenchon et Christiane Taubira.
De Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat à Damien Abad, patron des Républicains à l’Assemblée nationale en passant par Michel Barnier ou encore Brice Hortefeux, ils sont nombreux dans la salle à avoir fait le déplacement.
Laurent Wauquiez, soutient de longue date de Valérie Pécresse a pris la parole peu avant elle, louant la « pugnacité » et le « courage » de cette dernière, et exposant en détail le programme des Républicains.
Une fois sur scène, la candidate LR a chaleureusement remercié la région « Rhône-Alpes Auvergne », devant le président de la région Auvergne Rhône-Alpes…
Capitale des Gaules, ville de Jean Moulin, Valérie Pécresse célèbre la resistance. La résistance au gouvernement d’Emmanuel Macron, la résistance aux sondages qu’elle dit « mensongers » mais la résistance également du peuple Ukrainien contre l’envahisseur russe. « Nous sommes tous Ukrainiens », c’est la phrase choc qu’elle choisit, se positionnant déjà comme cheffe des armées, prête à défendre la démocratie française.
La candidate LR a également dédié une grande partie de son discours à discréditer le bilan du président-candidat Emmanuel Macron, qui selon elle « n’est pas de droite ».
S’il ne fallait en retenir qu’une chose, ce meeting se voulait être celui de la droite, la seule et unique, et la « troisième voix essentielle » face à un deuxième tour prévisible.
