Pour ce dernier rendez-vous politique de la saison, et après avoir reçu le 2 juillet dernier Anne Brugnera, députée de la 4e circonscription du Rhône, Frédéric Duval a invité samedi 9 juillet, le tout nouveau député de la 7e circonscription du Rhône, Alexandre Vincendet, maire de Rillieux-la-pape depuis 2014 et par ailleurs, conseiller métropolitain et président de la fédération du Rhône des Républicains.
Traditionnellement au cours de l’entretien, Frédéric Duval fait réagir son invité sur l’actualité de la semaine et en cette période de juillet particulièrement chargée en terme de mariage, Alexandre Vincendet est revenu sur un certain nombre de dérives publiques qui pourrissent la vie des habitants.
« Sur quelques mariages, vous avez certaines personnes qui se disent : < jour de mariage, on fait ce qu’on veut ! c’est ville ouverte, loi suspendue, et parce qu’on est content, on a le droit de faire du rodéo, de prendre des grosses cylindrées, de faire tout et n’importe quoi, de tirer des mortiers, et bien non : la république c’est tout le temps et en tout temps ! C’est insupportable pour nos concitoyens, quand vous ne dites rien et que vous laissez faire, nos concitoyens qui sont chez eux, payent leur impôts, leurs loyers ou leurs prêts, travaillent de façon acharnée pour faire vivre leur famille, pour eux c’est insupportable de voir cela >. Il y a un sentiment d’injustice qui se met en place et si cela n’est traité, cela se traduit ensuite par de la colère dans les urnes. Ce qu’on a fait à Rillieux en arrivant en 2014, nous avons sifflé la fin de la récré tout de suite! ».
Alexandre Vincendet s’est exprimé ensuite sur le sujet de la vidéo surveillance et les actions qu’il a mises en place depuis son arrivée à la mairie de Rillieux-la-pape.
Dans la seconde partie de l’entretien, Frédéric Duval a questionné Alexandre Vincendet sur son combat des extrêmes (de gauche comme de droite), qu’il met « dans le même sac ».
« Je pars du principe que les extrêmes ne sont pas une solution. Ce ne sont pas les électeurs que je combats, ce sont les élus et les responsables politiques des extrêmes que je combats. Les extrêmes ne sont pas là pour apporter des solutions. Ils sont là pour apporter en tout cas, des discours simplistes, à des questions complexes, et ils essayent de profiter du fait, que les élus et les responsables politiques des partis de gouvernement, n’apportent pas de solutions aux problèmes que rencontrent nos concitoyens. »
Ensuite, il est revenu sur son engagement, sa famille politique, et sur toutes les mesures qu’il défend dans le seul but d’améliorer le quotidien de nos concitoyens.
« Je ne serai pas un élu qui devra sa légitimité à un parti politique, je suis un élu et je serai un élu, qui doit sa légitimité à celles et ceux qui m’ont fait confiance ».
Enfin dans la dernière partie de l’entretien, Alexandre Vincendet, nous a présenté la 7e circonscription, qui va de Rillieux-la-pape à Sathonay Camp, Vaulx-en-velin et Bron et les sujets locaux qu’il entend porter à l’assemblée nationale dans le but d’améliorer le quotidien de ses concitoyens en matière de logement, de pouvoir d’achat, d’emploi et de politique de la ville et notamment l’une des premières lois concernant le pouvoir d’achat.
« Il y a une chose qui est sure, c’est que de toute façon, à la fin du vote, par le parlement, de ce projet de loi, il faut que les Français voient tout de suite la différence. Je pense que les mesures technocratiques du chèque, sont une erreur. Les gens ce qu’ils veulent, c’est voir les prix qui descendent ou sont contenus, que l’inflation, on arrive à trouver des solutions, et qu’à la fin du mois, soit sur leur compte en banque, quand la paie arrive, soit quand ils font l’addition des factures, après avoir payé, l’essence, la bouffe et le logement, et bien ils voient une différence : il leur reste plus de reste à vivre ! »
Réécoutez l’interview complète d’Alexandre Vincendet dans le lien ci-dessous, ainsi que l’ensemble des interviews de nos différents invités politique :
