À cinq mois des élections municipales à Lyon, les écologistes sortent de leur silence face à la candidature de Jean-Michel Aulas. Invitée de Public Sénat, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, s’en prend à Jean-Michel Aulas, qu’elle compare à Donald Trump.
Alors qu’un sondage place l’ancien président de l’Olympique Lyonnais en tête des intentions de vote, la cheffe des Verts dénonce une candidature « populiste » et « trompeuse ».
« Monsieur Aulas, un peu à la Trump, s’est dit : les affaires, c’était sympa, maintenant je veux le pouvoir », déclare-t-elle. Elle critique notamment sa promesse de supprimer le cabinet du maire pour reverser le budget aux associations : « C’est un leurre populiste, ça n’a aucun sens, et c’est vraiment le trumpisme qui arrive en France », ajoute-t-elle, se disant « terrifiée » à l’idée de le voir diriger la Ville de Lyon.
La responsable écologiste s’en prend aussi à ses soutiens politiques, de Laurent Wauquiez à Gabriel Attal, qu’elle accuse de « faire des choses irresponsables » par « goût de revanche ».
Des propos qui font réagir le camp Aulas. Laure Cédat, présidente de son comité de soutien, juge qu’« assimiler Jean-Michel Aulas à Donald Trump, c’est franchir la ligne du mépris ». Pierre Oliver, maire du 2ᵉ arrondissement, y voit une « manœuvre politique » de la part des écologistes « inquiets de voir le vent tourner à Lyon ».
À quelques mois du scrutin municipal, le duel s’annonce tendu entre l’ex-président de l’OL et les écologistes, décidés à défendre leur bilan face à un concurrent déjà bien installé dans les sondages.
Jean-Michel Aulas est comme son soutien Laurent Wauquiez : un ersatz français de Donald Trump.
— Marine Tondelier (@marinetondelier) October 19, 2025
Après les affaires, il se lance en politique en racontant n'importe quoi et en inventant des mesures populistes stupéfiantes de stupidité.
Pas de quoi effrayer Gabriel Attal pourtant. pic.twitter.com/CESplGVW98