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QUEL EST LE BILAN DES VIOLENCES INFRA-FAMILIALES EN AUVERGNE-RHÔNE-ALPES ?

La rédaction LYON 1ère

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Crédit photo : tulleagglo.fr

Samy Kefi-Jérôme est le vice-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes et le délégué aux Politiques sociales, à la Politique de la Ville et à la Famille. Invité du Grand Direct ce vendredi 19 mars, il fait le bilan des femmes victimes de violences infra-familiales.

En 2020 et suite au premier confinement, la région Auvergne-Rhône-Alpes a activé un plan d’urgence destiné à venir en aide aux femmes victimes de violences infra-familiales. Il s’agit de violences qui frappent au cœur des familles.

Alors quel est le bilan de ces violences infra-familiales ? « Le combat doit continuer, c’est ce que nous avons fait depuis un an. Le bilan du premier confinement est qu’une femme sur dix en France a été victime de violences. Sur ces une femme sur dix, un tiers les a subi pour la première fois », explique Samy Kefi-Jérôme.

Quel est le numéro d’urgence pour les femmes victimes de violences infra-familiales ? Le 3919 qui est un numéro gratuit et anonyme de la Fédération nationale Solidarité Femmes (FNSF). Cette structure écoute, met en sécurité, reloge et accompagne juridiquement, psychologiquement et socialement les femmes victimes de violences ainsi que leurs enfants.

En 2020, la région Auvergne-Rhône-Alpes avait également bâti un plan de trois millions d’euros pour financer des logements d’urgence et accueillir des femmes victimes de violences conjugales.

Comment fonctionnent ces logements d’urgence ? « Nous avons systématiquement conditionné le fait que les associations puissent prendre le relais. Sortir du domicile lorsqu’on est victime de violences c’est quelque chose de complexe et c’est déjà un acte fort et courageux. Ensuite, il faut être accompagné pour éviter que le conjoint se rapproche de nous et des rechutes », détaille Samy Kefi-Jérôme.

Quelles mesures seront mises en place à l’avenir pour les femmes victimes de violences infra-familiales ? La prévention dans les lycées et les entreprises, la sécurisation des gares et la sensibilisation auprès des femmes afin qu’elles puissent se défendre en cas d’agression.