Après plus de vingt ans de collaboration, l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie du Rhône (UMIH) se retire de l’organisation de la Fête des Lumières. Le syndicat dénonce un manque de considération de la municipalité.
Un désaccord sur la place des acteurs locaux
L’UMIH met fin à son partenariat historique avec la Ville de Lyon pour la Fête des Lumières 2025. Le syndicat évoque une décision « réfléchie et responsable » qui traduit un désaccord profond avec la manière dont la municipalité conçoit la place des acteurs économiques locaux.
Pour les représentants du secteur, l’évènement est un symbole de l’identité lyonnaise et doit rester fidèle à son territoire. Les professionnels du secteur CHRDT (cafés, hôtels, restaurants, discothèques et traiteurs) dénoncent notamment la création d’un food court géant sur la place Bellecour. Selon eux, cet espace de restauration éphémère détourne une partie de la clientèle des établissements de la Presqu’île.
L’organisation demande la suppression de ce dispositif et souhaite replacer les acteurs locaux au cœur de la manifestation. Elle appelle aussi à limiter la vente à emporter et l’installation de stands extérieurs pendant l’événement.
Une pause pour relancer le dialogue
L’UMIH annonce une pause dans sa participation à l’édition 2025, dans l’attente d’un dialogue plus constructif avec la Ville. Le syndicat souligne que les établissements lyonnais participent toute l’année à la vitalité économique et touristique du territoire. Il souhaite préserver une Fête des Lumières fidèle à ses racines, à ses professionnels et à l’art de vivre lyonnais.
