Ancien patron des gendarmes du Rhône, Benoît Villeminoz succède au général Ghislain Réty à la tête du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale. Cet officier de 48 ans, originaire de Bourgoin-Jallieu, retrouve une unité qu’il connaît bien.
Un officier expérimenté passé par le Rhône
À la tête des gendarmes du Rhône entre 2020 et 2024, Benoît Villeminoz connaît bien le territoire lyonnais. Il a dirigé 1 700 gendarmes pendant la crise sanitaire, puis lors des violences urbaines de 2023.
Le ministère de l’Intérieur salue un officier au « parcours marqué par une riche alternance » et « un effort marqué en matière de sécurité publique dans un département qui enregistre près de 33 000 crimes et délits, et pas moins de 45 000 interventions annuelles des forces de gendarmerie ».
Un retour aux sources
Formé à Saint-Cyr, Benoît Villeminoz rejoint le GIGN en 2004 comme chef de section à la Force intervention. Dix ans plus tard, il devient chef d’état-major opérationnel. Il a participé à plusieurs opérations majeures, dont la traque des terroristes de Charlie Hebdo en 2015 et la prise d’otages du Ponant en 2008.
En 2024, il est chargé de la planification et de la conduite des opérations lors de la crise insurrectionnelle en Nouvelle-Calédonie.
À la tête d’une unité d’élite
Le colonel Villeminoz dirigera désormais près de 1 000 militaires. Le GIGN central, basé à Versailles-Satory, regroupe quatorze antennes en métropole et outre-mer, ainsi que trois antennes techniques.
Nommé le 1er novembre, il prendra officiellement ses fonctions avant la fin de l’année.








































































































