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Comment bien vivre ce troisième confinement ? Alain Parra est docteur en psychologie, thérapeute, conférencier, formateur, auteur et préparateur mental de sportifs de haut niveau. Ce lundi 12 avril, il était l’invité du Grand Direct et nous donne quelques clés pour mieux vivre cette crise sanitaire.
Pour Alain Parra, le principal problème de ce troisième confinement est qu’il nous prive « des cinq ‘’R’’ dont on a besoin pour vivre ». D’après lui, l’être humain « a besoin de reconnaissance, de relations, de responsabilités, de repères et de ressources ». Mais la crise sanitaire « nous enlève petit à petit ces nécessités ».
Le docteur en psychologie explique également qu’en enlevant notre responsabilité, « on se sent impuissant, on n’a plus de contrôle ». Et qu’en retirant nos repères, « les gens se sentent vides, ils n’ont rien sur quoi s’appuyer ». Sa solution : trouver ces cinq besoins ailleurs. Pour cela, il faut garder du lien social. « On a besoin de voir ses parents, ses enfants, ses amis aux téléphone. Il faut passer du temps ensemble que ce soit en face à face, en respectant les gestes barrières ou en virtuel. »
Autre conseil d’Alain Parra, « couper notre ordinateur et se recentrer sur son corps ». Le thérapeute explique qu’il faut « arriver à bouger, à se remettre dans son corps et dans ses sensations ». Il raconte donc que pour mieux se sentir, il faut se plonger dans ce que l’on aime : « pour certains, c’est la musique, pour d’autres, le sport, aller dans la nature ou encore passer du temps avec ses enfants. »
L’hypnose : un moyen de se recentrer sur soi-même
Pour celui qui a longtemps étudié l’hypnose, cette dernière serait un bon moyen de mieux vivre le troisième confinement. Pour Alain Parra, cette pratique, « c’est juste revenir à son corps et à ses sensations. Vous pouvez faire une séance avec un hypnotiseur expérimenté pour vous aider, à dépasser vos angoisses. »
L’autohypnose s’inscrit elle aussi comme une solution. « Ça peut être pratiqué pendant son sport, pendant un moment de méditation. » Selon le docteur en psychologie, l’objectif est de « laisser notre imagination générer les sensations qui vont nous faire du bien ».