La Ville de Lyon restaure le crématorium de la Guillotière, un monument emblématique du patrimoine funéraire. Un chantier de 1,2 million d’euros est en cours pour rénover entièrement le dôme, la charpente et les façades, avec une livraison prévue en janvier 2026.
Un chantier pour préserver un monument unique
Construit en 1913 et inauguré l’année suivante, le crématorium de la Guillotière est l’un des plus anciens de France. Classé à l’inventaire complémentaire des monuments du XXᵉ siècle, il souffrait d’infiltrations d’eau et d’un affaiblissement de la toiture.
Pour assurer sa pérennité, la Ville de Lyon et le Service funéraire de la Métropole ont lancé en mars un chantier de rénovation sur 2 000 m², mobilisant 76 tonnes de matériaux.
La toiture et la charpente ont été entièrement refaites pour un coût total de 1,2 million d’euros. Le chantier devrait s’achever en janvier 2026.
Le dôme et les façades entièrement rénovés
Le dôme, pièce maîtresse du bâtiment, a fait l’objet d’une restauration complète. Les artisans ont entièrement « déshabillé » la structure avant de la remettre à neuf. Elles ont retiré les anciennes planches en bois et posé à la place de nouveaux bois traités contre la corrosion.
Au total, 13 000 ardoises ont été taillées une à une et reposées sur la charpente, redonnant au dôme son apparence d’origine.

Le lanternon va aussi être restauré, et un mât de trois mètres, surmonté d’un paratonnerre, viendra compléter l’ensemble au sommet du bâtiment.
Les façades ont fait l’objet d’un ravalement complet : sablage, nettoyage et remise en état des pierres de taille. Certaines ont été retaillées ou remplacées, puis repositionnées. Les équipes ont aussi remplacé les éléments en zinc et les évacuations pluviales pour garantir l’étanchéité du monument.
« L’intérêt, c’est de conserver au maximum le patrimoine », souligne Olivier Frizot, assistant maître d’ouvrage.
Un projet inscrit dans une dynamique de modernisation
Ce chantier s’inscrit dans une politique plus large de rénovation des équipements funéraires de la ville.
« Le funéraire, c’est un sujet pas très vendeur, mais c’est un patrimoine commun. Nous avons voulu le rendre plus visible en mobilisant 6 millions d’euros pour mettre à niveau l’ensemble des équipements funéraires de la ville », rappelle Laurent Bozeti, adjoint au maire de Lyon délégué au Funéraire.
 
								 
													







































































































