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COVID-19 : QUEL EST LE BILAN DE LA SANTÉ PSYCHOLOGIQUE DEPUIS UN AN ?

La rédaction LYON 1ère

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Crédit photo : freepik.

Karine Gavazzi est psychologue clinicienne et psychothérapeute dans le 6ème arrondissement de Lyon. Invitée du Grand Direct ce mardi 23 mars, elle fait un bilan de la santé psychologique depuis un an avec la crise sanitaire de la Covid-19.

Karine Gavazzi est psychologue clinicienne et psychothérapeute dans le 6ème arrondissement de Lyon. Avec la crise sanitaire et les nombreux confinements, quel est le bilan de la santé psychologique depuis un an ? « Les personnes ne viennent pas spécifiquement à cause de la crise sanitaire mais ils évoquent cette impossibilité de se détourner de leur mal-être. Il n’y a plus de divertissements et le lien social qui faisait la vie est mis à mal », explique Karine Gavazzi.

Elle ajoute également que selon elle, la Covid-19 est « un amplificateur de symptômes » comme l’angoisse, la dépression et le stress. Alors, comment lutter contre ces symptômes dus à la crise sanitaire actuelle ? La méditation, l’auto-hypnose, lire ou regarder une série qu’on adore afin de nous ressourcer en faisant ce qui nous fait plaisir.

Quels sont les symptômes des enfants face à la Covid-19 ? « Ils sentent que les parents n’ont pas la réponse et sont dans l’incertitude tout comme eux. Il y a beaucoup d’angoisse, il y a des enfants qui peuvent pleurer pour ne plus aller à l’école pour rester dans la cellule familiale car ils se sentent plus protégés », analyse Karine Gavazzi.

Concernant les femmes et enfants maltraités, des écoutes gratuites sont disponibles comme le numéro 119. Des associations viennent également en aide aux victimes de violences comme VIFFIL, Fédération Nationale Solidarité Femmes et Enfant & Partage.

Quels sont les signes avant-coureur des enfants victimes de violences ? « En principe, les enfants n’ont pas de filtres. Ce qu’ils vont mettre en scène au sein du cabinet, ça va montrer les choses. Par exemple, s’ils utilisent une poupée pour le dire, ils vont se sentir protégés car ils vont se dire « c’est pas moi qui parle c’est la poupée » », détaille Karine Gavazzi.