La députée de la 4ème circonscription du Rhône a accepté de réagir pour dénoncer l’augmentation des violences généralisée envers les élus, et notamment les maires. »Une vraie tendance, malheureusement » a-t-elle reconnue. L’élue Lrem déplore cette évolution dans les rapports entre les politiques et certains français.
« Il nous arrive aussi de recevoir des mails violents. Souvent les expéditeurs, ensuite, s’excusent, d’avoir agi sous le coup de la colère.
Mais je fais la différence entre ces actes et les autres formes de violence, qui viennent parfois d’associations ou de groupe« . a-t-elle précisé.
La permanence de la députée avait été recouverte d’affiches par Greenpeace, qui considérait Anne Brugnera comme un « boulet du climat« . Elle s’en est expliquée à nouveau sur Lyon 1ère.
Autre sujet abordé dans l’entretien : la santé psychologique des étudiants, en période de restrictions sanitaires : « J’ai été alertée sur le sujet des études en médecine, qui sont extrêmement douloureuses pour les étudiants (…) Ils ont été sollicités pour des tests dans les hôpitaux. La Covid a perturbé ces jeunes, comme d’autres, dans leur capacité à se projeter. C’est un âge où on est vulnérables. Des troubles psy peuvent apparaître. Après le développement de l’éco-anxiété, se rajoute les confinements, le tout-distanciel. On a plus de loisirs.. » Alors que peut-on y faire ? » J’ai alerté assez rapidement le gouvernement et il a rapidement réagi. Le repas du Crous à 1 euro a été étendu, avec des aides ponctuelles. Nous avons agi pour des distributions alimentaires. C’est de l’entraide, mais c’est déjà un gros réseau qui se met au service des étudiants. Pour la santé psy, je mise sur une extension des services de santé universitaires. Il existe des téléconsultations, qui vont être étoffées. »
Concernant la gestion de la Covid, Anne Brugnera se garde de donner des leçons « Je connais mes limites. Les médecins ont fait des préconisations et elles ont été suivies ou pas (…) Le pouvoir politique a la main, et s’appuie sur des experts médicaux qui ne sont pas toujours d’accord entre eux et sur un virus que l’on n’avait jamais connu. »
Anne Brugnera a également évoqué ses travaux, et notamment la loi sur le respect des principes de la République » Cette loi touche tous les domaines touchés par le séparatisme. j’étais rapporteure de la partie « séparatisme et sport ». On va veiller davantage au respect des lois, et à la protection morale et physique des mineurs notamment. Nous sommes sur un positionnement de centre. Lrem est au centre et cela nous différencie de nos oppositions. La gauche nous dit qu’on en fait trop, la droite pas assez. Tous les articles ont été votés à l’unanimité, sauf parfois la France insoumise. »
Anne Brugnera est également élue locale, conseillère municipale dans le 6ème arrondissement. » Il faut laisser les nouveaux élus prendre la mesure de ce qu’est la mairie de Lyon. je m’exprime assez rarement sur ce que fait la nouvelle majorité.
J’ai réagi sur deux ou trois points pour dénoncer les problèmes sur la concertation et la méthode. Ils en font beaucoup moins. Voir des gens qui nous ont donné des leçons là-dessus s’y prendre aussi mal, je ne peux que le signaler »
Anne Brugnera a également parlé de Gérard Collomb, en reconnaissant qu’il avait sans doute fait la candidature de trop : « Il a passé toute sa vie au service de Lyon. Cela fait longtemps que je ne l’ai pas vu. Il doit être assez triste de voir comment la ville est menée (…) C’est un élu de terrain. On était tous sur le terrain tous les jours à ses côtés. «
La députée a également parlé d’elle, et de son arrivée en politique, de ses ambitions… Elle n’a manifestement pas renoncé à candidater à la mairie de Lyon… A écouter en intégralité dans notre podcast