Vendredi 22 avril, 12 000 spectateurs se sont rassemblés à la Halle Tony Garnier pour assister au concert du rappeur Ninho. Parmi la foule principalement adolescente, deux d’entre eux se seraient fait piquer, possiblement au GHB.
Alors que ce phénomène attire de plus en plus l’attention, notamment avec le mouvement « Balance ton bar » originaire de Belgique, les agressions dans le monde de la nuit semblent se multiplier.
Ce vendredi, deux jeunes filles de 17 ans se sont fait agresser alors qu’elles cherchaient à sortir de la fosse. Leur témoignage rapporte qu’un homme aurait asséné d’un coup de tête l’une d’entre elles, avant de lui arracher son collier d’or. La deuxième jeune fille rapporte elle, avoir senti une piqûre dans sa cuisse, avant que le suspect ne prenne la fuite.
Aucune trace de GHB n’a été trouvée dans le corps de la victime lors des tests médicaux, mais la trace sur sa cuisse pourrait en effet provenir d’une aiguille.
Une autre agression
Non loin de là où se sont fait agresser les jeunes filles, un de leurs amis aurait lui aussi été piqué et s’est évanoui. Cette fois-ci, des petites traces de GHB ont été retrouvées dans son corps, selon la mère du jeune homme qui s’est confiée au Progrès.
Des cas similaires de piqûres ont été signalés samedi lors de concerts au Printemps de Bourges et dernièrement dans des discothèques de Béziers, Grenoble ou encore Nantes.
La fréquence de ces incidents reste malgré tout la même depuis des années, mais l’attention qu’on leur porte s’accroit. Reste-t-il a trouver une solution qui ne punisse pas d’avantage les victimes.
