Les sapeurs-pompiers et les personnels administratifs du SDMIS ont déposé un préavis de grève reconductible du 4 au 9 décembre, en pleine Fête des Lumières. Ils dénoncent un dialogue social bloqué, l’absence d’avancées sur leurs conditions de travail et une revalorisation salariale jugée largement insuffisante.
Un mouvement relancé après des mois d’attente
Les syndicats rappellent que leur premier préavis, déposé en octobre 2024, avait été suspendu en février dernier pour laisser une chance au dialogue. Mais neuf mois ont passé et, selon eux, aucune mesure concrète n’a été mise en œuvre. Les rencontres avec les financeurs début novembre, puis avec la direction du SDMIS, n’ont pas abouti.
Les agents estiment que la prime de 300 euros bruts proposée reste très loin des attentes, au regard de l’inflation et de la hausse du coût de la protection sociale. Ils demandent aussi le respect du règlement opérationnel, notamment sur le nombre de sapeurs-pompiers engagés et leurs qualifications. ,
Effectifs, pouvoir d’achat et conditions de travail au cœur des revendications
Les syndicats dénoncent un manque d’effectifs dans tous les services, qu’il s’agisse des personnels opérationnels ou administratifs. Ils réclament une augmentation des postes, la revalorisation des primes, une amélioration des cycles de travail et davantage de clarté sur les fiches de poste.
Ils s’opposent aussi à toute évolution du droit de grève, qu’ils jugent déjà très encadré. Pour eux, la réponse à cette crise sociale ne peut pas passer par une restriction supplémentaire de ce droit.
Le préavis court du 4 au 9 décembre, avec un début et une fin alignés sur les horaires de prise de garde. Les véhicules seront marqués pour informer la population, et un rassemblement est prévu devant l’état-major du SDMIS avant une manifestation des agents.
