L’étude épidémiologique sur l’exposition aux PFAS, appelés aussi polluants éternels, avance.
D’ici la fin de l’année, le sang de 300 habitants de la Métropole de Lyon va être analysé : 150 qui habitent près de la plateforme chimique de Pierre-Benite et 150 qui résident à Givors, Grigny ou Solaize.
Objectif du projet PERFAO : mesurer la présence de PFAS (polluants éternels) dans l’organisme et évaluer de potentiels impacts sur la santé.
Concrètement, « d’ici le mois de novembre, près de 3 000 courriers vont être adressés nominativement aux Grands Lyonnais qui auront été présélectionnés par un institut de sondage. Ils devront alors appeler le numéro indiqué sur leurs courriers afin de procéder à la sélection définitive du panel en fonction de certains critères (antériorité sur le territoire, âge, sexe, non contre-indication médicale, etc.), nécessaires au bon déroulement de l’étude », indique la Métropole de Lyon via un communiqué.