L’audition de ce mardi s’annonce déterminante pour l’OL. Paulo Fonseca vise une réduction de peine, incluant notamment l’interdiction d’accéder aux vestiaires.
Paulo Fonseca servira-t-il d’exemple ? Coupable d’un coup de sang à l’encontre de Benoît Millot lors du match contre Brest le 2 mars dernier, le technicien portugais joue son va-tout ce mardi. Il avait écopé d’une lourde suspension de 9 mois, avec une interdiction d’accéder aux vestiaires, le reléguant ainsi en tribune presse. Interrogé par le comité national olympique et sportif français, Paulo Fonseca se défendra une dernière fois pour tenter de réduire sa peine.
“Je ne devrais pas être un exemple, je devrais juste payer pour ce que j’ai fait »
Conscient de ses actes, Fonseca dénonce une culture de l’instant qui vise à faire de sa sanction un exemple : “On veut faire de moi un exemple pour le football français, je pense que je paie non pas pour ce que j’ai fait mais pour le moment que nous vivons”, déclare l’intéressé au Guardian. L’ancien entraineur de l’AC Milan joue gros aujourd’hui, il espère notamment lever l’interdiction d’accéder aux vestiaires. Si ses revendications sont acceptées, le rapport du comité devra être validé par la ligue professionnelle de football (LFP). Quoi qu’il advienne, le bras de fer entre Paulo Fonseca et les institutions fait encore couler beaucoup d’encre.
