Ce lundi 16 juin, Christian Prud’homme, directeur général du Tour de France et Fabrice Pannecoucke, président de la région Auvergne Rhône-Alpes ont officialisé le nouveau nom de critérium du Dauphiné. Désormais, place au Tour Auvergne Rhône-Alpes.
« Donner un nom a une cohérence géographique ». C’est avec ces mots que Christian Prud’homme, directeur général du Tour de France a officialisé ce lundi 16 mars le changement de naming du désormais Tour d’Auvergne Rhône-Alpes renforcant ainsi l’identité Tour de France. Après une 77e édition qui a vu s’affronter les meilleurs coureurs du circuit, Vingegaard et Pogacar pour ne pas les citer, c’est un véritable tournant pour le critérium du Dauphiné créé en 1947. En effet, plus qu’un changement de nom, c’est l’affirmation d’un véritable partenariat entre le groupe Amaury Sport, détenteur de la course et la région Auvergne Rhône-Alpes. Fabrice Pannecoucke, président de la région parle « d’un moment historique », lui qui a souhaité voir ce critérium évoluer : « il était bon qu’on puisse aller plus loin » affirme l’élu. Un contrat d’une durée de 4 ans lie désormais la course avec la région. Fabrice Pannecoucke a annoncé que le budget dédié s’élève à 600000 euros par an.
Un partenariat qui se solidifie
Ce changement de nom arrive lorsque les liens entre le Tour de France et la région ont atteint « un moment de maturité » rappelle Fabrice Pannecoucke. Cela fait plusieurs années que ce partenariat existe sous d’autres formes. En 2018 ; le maillot du meilleur grimpeur devient bleu a points blancs, à l’effigie des couleurs de la Région. L’année suivante, le territoire auvergnat commence à être intégré au parcours du critérium. Le changement de nom paraît alors plus logique dont « l’ADN sportif restera inchangé » affirme Christian Prud’homme. De son côté, Renaud Pfeffer, vice-président de la région en charge des sports s’avance optimiste : « on va pouvoir montrer notre capacité à organiser de grands évènements sur notre territoire ». Une ambition qui ne semble pas si démesurée étant donné que la région compte environ 22.000 clubs tous sports confondus.
Ne pas renier le passé
Fabrice Pannecoucke l’a assuré à maintes reprises, « tout ça ce n’est pas renier, c’est aussi se souvenir des fondateurs ». Même son de cloche chez le directeur du Tour de France : « il n’est pas qestion de renier quoi que ce soit dans cette magnifique épreuve ». Un choix approuvé par Bernard Thévenet, ancien vainqueur du critérium et du Tour de France, actuel président de la course : « on est beaucoup plus proches de la réalité quand on parle de Tour Auvergne Rhône-Alpes. »
Quoi qu’il en soit la course s’affirme comme l’une des plus prestigieuses lorsque l’on regarde les coureurs sur la ligne de départ. Elle A noter que l’édition 2025 du critérium du dauphiné a réuni 9,7 millions de téléspecteurs pour voir un Tadej Pogacar imprenable l’emporter. L’engouement sera-t-il au rendez-vous pour le Tour Auvergne Rhône-Alpes de 2026 ? Réponse l’année prochaine.