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Ne pas porter de soutien-gorge aurait de nombreux bienfaits. Ce lundi 10 mai, dans le Grand Direct, on parle du mouvement « FreeBoobs », avec sa créatrice, Emmanuelle Balbi, coach en sexualité féminine.
Une Lyonnaise appelle à ne plus porter de soutien-gorge. Emmanuelle Balbi est coach en sexualité féminine et créatrice du mouvement « FreeBoobs ». La jeune femme raconte que pendant le premier confinement, « beaucoup de femmes se sont aperçues que de ne pas porter de soutien-gorge était révélateur d’un grand confort ».
Ne pas porter de soutien-gorge, Emmanuelle le fait depuis maintenant six ans. Elle a décidé d’arrêter car elle s’est aperçue que « c’est le soutien-gorge qui abime la poitrine ». Elle cite d’ailleurs les études du Professeur Jean-Denis Rouillon pour expliquer que ce sous-vêtement « comprime la poitrine et notamment les ligaments porteurs qui sont situés au-dessus et en-dessous des seins ». Ce qui entraine un « affaissement ».
D’après Emmanuelle Balbi, « la poitrine, naturellement, est faite pour se soutenir toute seule ». Elle conseille donc de laisser tomber son soutien-gorge et de se tourner vers les automassages. Elle explique qu’en « massant la peau et les tissus, on a un effet raffermissant, galbant, et les seins remontent ». Elle soulève également d’autres bienfaits comme la stimulation du système lymphatique, qui a un rôle important pour l’immunité, mais aussi des glandes mammaires, qui travaillent de concert avec les ovaires et toutes les glandes hormonales du corps. Cela entraine alors un effet régulateur hormonal.
Pour la fondatrice de « FreeBoobs », il est temps que « les femmes placent leur confort et leur corps avant les injonctions sociales ». Ce mouvement est donc, pour elle, profondément féministe.