Mardi 07 janvier, à 13 h 30, a lieu le procès en appel du laboratoire Merck à la cour d’appel de Lyon. Assigné en appel par 3.329 patients, le laboratoire est accusé de « défaut d’informations » sur le changement de formule de son médicament Levothyrox.
Après un procès à la cour d’instance de Lyon le 5 mars, plutôt en défaveur des 4.113 plaignants, le laboratoire Merck avait été écarté de toute faute. Mardi 7 janvier, c’est 3.329 patients qui assignent le laboratoire en seconde instance. Ces malades de la thyroïde réclament une indemnisation de 10.000 euros suite aux effets secondaires du médicament Levothyrox.
Un « défaut d’information » ?
Une question se pose autour du procès. Le laboratoire Merck a-t-il communiqué autour de la modification du Levothyrox, censé corriger les problèmes de thyroïde ? L’enjeu de la seconde instance est, pour les victimes, d’être indemnisée du « défaut d’informations », dont aurait fait preuve le laboratoire. Florent Bensadoun, directeur juridique de Merck, rétorque « nous avons la certitude d’avoir respecté le cadre réglementaire; on est même allé au-delà en procédant à 300.000 actes de communication et d’information auprès de 100.000 professionnels de santé. »