Le 15 mai 2025, la cour d’appel de Lyon a relaxé six militants écologistes poursuivis pour leur intrusion sur le site d’Arkema à Pierre-Bénite en mars 2024. Cette action visait à dénoncer la pollution aux PFAS, ces « polluants éternels » aux effets néfastes pour la santé.
Plus d’une centaine de personnes s’étaient introduite sur le site d’Arkema à Pierre-Bénite en mars 2024, là-bas, en plus des graffitis, des banderoles avaient été déployée sur laquelle apparaissaient le mot « poison » et une tête-de-mort.
La justice a décidé ce 15 mai de relaxer 6 militants : la cour d’appel de Lyon a estimé que leur action relevait de la liberté d’expression et que les poursuites étaient disproportionnées.
Cependant, 2 militants ont tout de même été condamnés à 300 € d’amende avec sursis pour rébellion, après avoir refusé de se laisser prendre leurs empreintes en garde à vue.
Que sont les PFAS, ces substances au cœur de la polémique ?
Les PFAS, de son nom complet : « Per-and Polyfluoroalkyl Substances », représentent des milliers de molécules chimiques que l’on retrouve dans les emballages alimentaires, textiles imperméables, les cosmétiques…
Ces substances sont qualifiées de « polluants éternels » puisqu’elles se décomposent lentement, ce qui signifie qu’elles peuvent contaminer les sols et les cours d’eau durant de nombreuses années.
Les PFAS sont utilisés dans de très nombreux processus industriels dont la zone industrielle près de Lyon, surnommée « la vallée de la chimie », elle est considérée comme l’une des zones de France les plus polluées aux PFAS.
