LYON 1ère

POLÉMIQUE AUTOUR DE LA SUBVENTION MUNICIPALE POUR LES SCOUTS DE FRANCE

Emmanuel Rivals

Emmanuel Rivals

Polémique après le dernier Conseil municipal de Lyon. L’adjoint en charge des liens inter-générationnels et des ainés, Alexandre Chevalier (LFI,) s’est publiquement interrogé sur la subvention traditionnellement allouée aux Scouts de France. Finalement votée, il explique sa position.

Alexandre Chevalier, au milieu d’une polémique qui pour lui « n’a pas lieu d’être. » En effet, lors d’un Conseil municipal, l’adjoint au maire écologiste s’est demandé « si les subventions accordées au scoutisme étaient encore pertinentes. » Alors si finalement, « ils ont voté pour« , ce questionnement a soulevé un sujet tabou qui, il l’affirme, « est une polémique de non-sujet. » « Je crois que c’est notre rôle en tant qu’élu de discuter, ou de débattre, sur la pertinence de telles ou telles subventions. Et c’est ce qu’on a voulu faire aujourd’hui.« 

C’est alors plusieurs questions qui tournaient autour de cette subvention, dont le principe de laïcité, « une collectivité n’a pas forcément à subventionner des mouvements confessionnels. » La question de la mixité, « nous devons vérifier aussi, si les mouvements subventionnés respectent ce principe de mixité », et la dernière, qui est « la plus importante« , la question du BAFA et des diplômes. « Est-ce le rôle de la Mairie de financer ça, en sachant que la Région Rhône-Alpes propose déjà un dispositif d’aide ? » Pour Alexandre Chevalier, « il lui semblait plus important d’aider au financement de séjours pour les personnes en situation de précarité. »

Dans le grand tout, une bonne nouvelle gît : on en apprend tous les jours. « C’est aussi ce qu’on découvre en tant que jeune élu, les traditions. Je suis arrivé avec un nouveau regard et je pense qu’il ne faut rien s’interdire en terme de sujets et de débats. » Un jeune élu qui soulève tout de même d’autres problématiques au sein de collectivité et des subventions. « Je me suis rendu compte qu’il a beaucoup de subventions où on demande assez peu de bilan, de compte-rendu sur l’activité. Pendant plusieurs années, des associations ont touché des subventions publiques sans produire de bilan à la fin de l’année. »

Crédit photo : Scouts et Guides de France de la Guillotière – Lyon