Ce vendredi 3 septembre débute la concertation pour l’amplification de la zone à faibles émissions (ZFE), elle prendra fin le 5 février 2022. Elle est ouverte à tous les citoyens, habitant ou non, dans la métropole lyonnaise.
La métropole de Lyon a annoncé la tenue d’une “concertation de grande ampleur“, ayant pour but l’amplification de la ZFE actuelle. Trois objectifs découlent de ce projet : l’amélioration de la qualité de l’air, la protection des habitants et l’invention de nouvelles solutions de mobilité.
La mise en place de cette concertation, passera par des réunions publiques, une campagne de communication, des ateliers… Un site dédié au projet où chaque citoyen pourra participer, y compris s’il ne vit pas dans la métropole, est également prévu.
Pour accompagner la concertation, un panel d’une trentaine de personnes va être constitué. Il regroupera des citoyens volontaires, sélectionné sur différents critères (âge, sexe, lieu de vie, …). La métropole a également recours à deux garants de la commission nationale du débat public. Ils accompagnent la métropole dans la réalisation de cette grande concertation.
Une zone indéfinie
Actuellement la ZFE englobe tous les arrondissements de Lyon ainsi que Villeurbanne et Caluire et Cuire. Cependant, il n’est pas impossible que ce périmètre évolue et englobe à terme plus de villes. La métropole explique avoir encore à définir deux périmètres, un central et un élargi. Ces deux zones n’auront pas le même calendrier pour l’interdiction des véhicules diesel.
La fin du diesel
Pour le moment, seuls les professionnels sont concernés par la ZFE. Cependant, dès 2022, l’interdiction des véhicules particuliers classés Crit’Air 5 ou non classés entrera en vigueur. Et à partir du 1er janvier 2026, l’accès à la ZFE sera interdit pour tous les véhicules diesel, sauf exception. Seuls les véhicules classés Crit’Air 1 ou 0 seront autorisés à entrer dans la ZFE.
Depuis 2019 et la loi d’orientation des mobilités, l’instauration de la ZFE est obligatoire, dans les agglomérations ne respectant pas les normes de qualité de l’air. Cependant, l’efficacité de ce dispositif reste compliquée à évaluer, d’autant plus que son contrôle est complexe à mettre en place (500 procès-verbaux ont été appliqués en 2020). Interrogé sur la question, Bruno Bernard, président de la métropole, a évoqué la solution des radars à lecture de plaques. Il a expliqué attendre des engagements clairs de la part de l’État.
Dates des réunions publiques et leur sujet :
- 20 septembre 2021 – Présentation des orientations et des questionnements de la métropole
- 19 octobre 2021 – Le développement des alternatives à la voiture individuelle
- 24 novembre 2021 – Les aides à l’acquisition de véhicules moins polluants
- 15 décembre 2021 – Les possibles dérogations
- 1er février 2022 – Synthèse de la concertation