Le président de la métropole de Lyon Bruno Bernard a présenté ce mardi 6 mai les résultats de l’étude de baignabilité dans la Saône et le Rhône. Un projet auquel Grégory Doucet a répondu en annonçant la création d’un site de baignade à Confluence pour 2027.
C’était une envie partagée par beaucoup de lyonnais, une envie qui deviendra bientôt une réalité. L’étude d’identification des sites potentiels de baignade dans le Rhône et la Saône commandée par la Métropole de Lyon s’est révélée concluante. Sauf retournement de situation, il sera possible de se baigner dans la darse de Confluence à partir de juin 2027. Une petite révolution pour les Lyonnais puisqu’il était impossible de le faire depuis 1945. L’aménagement de ces sites permettra de répondre à deux enjeux majeurs. D’une part, apporter du confort aux citoyens en période de fortes chaleurs. De l’autre, combler un manque de piscine au sein de la métropole, et par conséquent favoriser l’apprentissage de la nage chez les plus jeunes.
21 sites retenus, certains plus faciles à aménager que d’autres
Les résultats plutôt encourageants de cette étude ont permis d’établir un classement en fonction du niveau de contrainte qui pourrait compromettre la réalisation du projet. Sur les 21 zones potentielles, cinq, dont celle de la darse, ont été classifiées comme sites à contraintes moyennes. La décision d’aller au bout du plan revient maintenant aux élus de chaque commune. Ces derniers devraient bénéficier d’un soutien financier de la Métropole par l’intermédiaire de l’aide aux communes, comme l’a annoncé Bruno Bernard : « nous on crée des conditions, c’est aux communes de se positionner ».

Cette déclaration témoigne d’une volonté commune d’avancer en intercommunalité. Une voie que Grégory Doucet suivra, le Maire de Lyon a promis la création d’un site de baignade dans la darse à horizon 2027 : “C’est du confort, c’est du bonheur pour les petits et pour les grands !” se réjouit l’élu écologiste qui avait promis d’accroître la baignade lors de son élection en 2020.
Un projet prometteur qui nécessite encore quelques aménagements
Si Grégory Doucet se veut optimiste quant à la réalisation de cette zone de baignade, il reste également réaliste. En effet, Les deux étés antérieurs à l’ouverture du site vont servir à configurer le type d’aménagement mis en place, ainsi qu’à réaliser des études complémentaires sur l’eau. Le but est d’assurer que la qualité de celle-ci ne se soit pas dégradée et qu’elle n’entraine pas l’infaisabilité du projet.
L’élu a également dévoilé plusieurs informations essentielles, comme le coût, estimé à 1,5 millions d’euros. Une somme bien inférieure à celle nécessaire pour la construction d’une piscine municipale qui se situe aux alentours de 20 millions d’euros. Malgré ces quelques points qui restent à déterminer, l’objectif reste clair pour Grégory Doucet. L’édile envisage de créer “un site de baignade estival pouvant accueillir de 500 à 800 personnes par jour, à des conditions tarifaires similaires à celles des piscines lyonnaises”. La darse de la Confluence pourrait servir d’exemple à l’aménagement d’autres zones de baignade, Bruno Bernard n’excluant pas l’étude d’autres sites pas encore répertoriés dans l’agglomération.