Ce mercredi matin au siège de LPA (Lyon Parc Auto) dans le 2e arrondissement de Lyon, le président de LPA Fabien Bagnon a dévoilé les grandes orientations stratégiques de la structure qu’il préside depuis mi-septembre 2020.
Afin « d’accompagner la transition vers une métropole décarbonée » , LPA va poursuivre et amplifier un certain nombre d’orientations déjà entamées. L’opérateur historique du stationnement à Lyon s’engage dans la diversification des mobilités en prenant en compte les nouvelles pratiques des particuliers et des professionnels pour faciliter leurs déplacements. Fondé en 1969, LPA a créé et gère 31 parcs dans la métropole de Lyon. Autrefois exclusivement dédiés aux voitures, les parcs ont progressivement élargi leur offre à l’autopartage, à l’électromobilité et aux vélos.
Priorité est désormais donnée à la multiplication des stations d’autopartages. Fabien Bagnon, président de LPA et Vice-Président de la Métropole de Lyon chargé de la Voirie et des mobilités actives, annonce ainsi un investissement de 3,1 millions d’euros afin de » convaincre les citoyens de passer à l’autopartage pour un usage quotidien ».
Mais aussi le développement du stationnement et des services aux usagers du vélos. 700 places de stationnement vélos supplémentaires vont ainsi être créées d’ici 2022 dans les différents parcs de Lyon et Villeurbanne. LPA a également annoncé vouloir doubler le nombre de points de charge pour les véhicules électriques d’ici fin 2022. Avec un budget de 850 000 euros consacrés à cet axe, ces points de charges devraient passer de 160 à 300 dans les parcs Gros Caillou, République, Célestins, Terreaux, Morand, Berthelot, Tony Garnier et FAO. Sans oublier le déploiement du robot de recharge mobile Charles dans les parcs de Cordeliers, Morand et Saint-Antoine à partir de l’été 2022.
Mais pour permettre cette transition vers une métropole décarbonée, l’enjeu est également de mettre en œuvre des solutions de mobilité alternatives au transport par camions diesel. Pour y parvenir, LPA compte sur ses espaces logistiques de proximité (ELU) dans les parcs Halles, Cordeliers, et au sein du P2 de la Cité Internationale. Mais aussi sur la création d’un futur Hôtel Logistique Urbain (HLU) à Gerland d’ici 2023. D’une surface de 30 000 m2, cet espace proposera des solutions de transports « décarbonés » pour la livraison des marchandises « du dernier kilomètre« .