Xavier Hua est le directeur français de l’Institut du Commerce, une plateforme de rencontres où tous les acteurs du commerce et de l’industrie peuvent travailler ensemble. Invité du Grand Direct ce vendredi 5 février, il explique ce qu’est l’indice de réparabilité et quels produits sont concernés.
Qu’est-ce que l’indice de réparabilité ? « C’est une note de 0 à 10 qui indique aux consommateurs si l’article acheté est facilement, difficilement ou non réparable. Elle est attribuée à chacun des produits électriques comme les lave-linges, les téléviseurs, les smartphones, les ordinateurs portables et les tondeuses à gazon électrique », explique Xavier Hua.
Entre 0 et 2, le produit n’est pas réparable et plus la note augmente, plus le produit est facilement réparable. Cette indice de réparabilité est une mesure phare de la loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire) qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2021. Une note qui a un impact les achats des consommateurs et le prix des produits.
L’indice de réparabilité permet également de lutter contre l’obsolescence programmée de certains appareils dont les fabricants ne précise pas la durée de fonctionnalité. Toutes les enseignes concernées par les cinq types de produits électriques devront obligatoirement afficher leurs indices de réparabilité afin qu’ils soient aussi visibles que le prix.
L’indice de réparabilité pourrait également créer des emplois dans le secteur des sociétés de réparation ou inciter les consommateurs à bricoler. « Il y a des petits endroits dans les magasins dans lesquels vous pourrez réparer vos produits avec le matériel fourni et prêté par l’enseigne », précise Xavier Hua.
Obligatoire seulement en France, cet indice pourrait s’étendre sur d’autres produits et pays d’Europe.