Si les secteurs de la culture et de la restauration sont au cœur de l’actualité, le secteur de l’évènementiel est lui aussi durement touché par la crise sanitaire. Les mariages étant pour la plupart annulés, c’est toute une chaîne de professionnels qui est touchée. Brice Etienne, vice-président de l’UPSE (Union des Professionnels Solidaires de l’Evènementiel) était ce matin l’invité du Grand Direct et revenait avec nous sur les conséquences de la crise sur le secteur du mariage.
Depuis mars dernier, les salles de spectacles sont plus calmes. Le secteur du mariage subi directement les effets de la crise de la sanitaire, entrainant avec lui de nombreuses professions comme nous l’indiquait ce matin Brice :
» L’ensemble de la filière est complétement impacté. S’il n’y a pas de mariage, ça veut dire pas de lieu réservé, de traiteur, de DJ, etc. C’est une chaine globale qui, si l’évènement n’a pas lieu, impacte tout le monde. Ca a été compliqué et ça le reste aujourd’hui. »
Au delà de simples fêtes qui n’ont pas lieu, c’est donc de nombreux professionnels qui subissent les conséquences de la crise du secteur. Or, l’inquiétude peut monter pour eux mais également pour les mariés pour qui il est essentiel de fêter cette union avec proches. Pour Brice, la seule solution envisageable semble être la patience : « Il faut attendre et espérer que ce soit plus souple cet été comme ce fut le cas l’année dernière. On ne sait pas où on va mais l’année dernière des mariages ont pu avoir lieu et des mariés ont réussi à s’adapter ! C’est compliqué et stressant mais il faut savoir aussi patienter et se dire que les mois à venir vont vers le mieux même si ça va prendre du temps. «
Brice Etienne soulignait ce matin une problématique commune au secteurs en crise : une date de reprise inconnue empêchant toute préparation à une future réouverture. Il nous rappelait notamment l’importance pour les mariés de se projeter plusieurs mois à l’avance pour préparer leurs festivités qui, aujourd’hui, restent floues à cause de la crise sanitaire. Alors quelle solution face à cette incertitude ? Pour Brice, tout repose sur un cadre sanitaire à mettre en place : « Au même titre que les restaurateurs, on souhaite qu’on nous valide notre cadre sanitaire pour qu’on ait un cadre peut-être en fonction des territoires. Mais si on a pas ce protocole, on aura toujours ces interdictions et ces jauges limitées. Et personne ne veut faire un mariage à 30 personnes. Avec un protocole, on pourrait faire plus de mariages. Ce ne serait pas la même pour la filière du mariage.«
Retrouvez l’interview de Brice en intégralité dans le podcast ci-dessous & plus d’informations sur le site de l’UPSE :
