Après plus de dix ans de lutte contre les autorités judiciaires, les travaux pour la mise en place d’un Center Parc en Isère sont finalement stoppés.
Depuis son lancement en 2007, mille cottages, commerces et restaurants devaient être construits. Cet ensemble devait être organisé autour d’un espace aquatique, sous la forme d’une bulle transparente maintenue à 29 degrés avec piscines, toboggans et jacuzzis. Tout cela dans le but de construire un village vacances dans la commune de Roybon, dans la forêt de Chambaran, pour 390 millions d’euros.
Mais ce projet était contesté par des militants opposés aux opérations de déboisement et à la création d’un espace aquatique. Les recours, qui ont fait lieu à une alternance de revers et de victoires pour Center Parcs, étaient déposés principalement par des associations de défense de la nature et de protection du milieu aquatique.
Le groupe s’est ainsi retrouvé dans une impasse. D’une part sa réalisation nécessitait une autorisation de défrichement qui est malheureusement devenue caduque, et d’autre part, l’accès du site était bloqué par des militants occupant illégalement le terrain devenu une « Zone à défendre » (ZAD) depuis 2014.
Face au fort mouvement d’opposition, le projet ne pourra donc finalement pas voir le jour et ce mercredi 8 juillet le groupe Pierre et Vacances a annoncé l’annulation de ce projet.
Gérard Brémond, président et fondateur de Pierre et Vacances a déclaré que cette décision n’a pas été prise de gaieté de cœur, mais qu’il ne devrait pas y avoir d’impact sur la trésorerie du groupe.