LYON 1ère

APRÈS UNE RUPTURE DIFFICILE, UN JOURNALISTE LYONNAIS PUBLIE SON JOURNAL INTIME

Octavien Thiebaud

Octavien Thiebaud

Crédit photo : Fortuna Editions

Comment réagir après une rupture ? Dans son livre, « Évidences : petit journal intime d’un homme amoureux », le journaliste Cyril Lichan raconte sa vie et expose ses émotions, au lendemain de sa séparation. Il était l’invité du Grand Direct, ce lundi 17 mai, pour nous parler de la publication de ses écrits.

Le journaliste lyonnais Cyril Lichan publie son livre « Évidences : petit journal intime d’un homme amoureux ». À travers ce récit, qui prend la forme d’un journal intime sur soixante jours, il raconte sa vie, son ressenti et ses émotions après avoir vécu une rupture amoureuse. « Le jour où la personne est partie et a quitté mon champ de vision, j’ai entendu une petite voix me dire : « Rentre et écris ». C’est une expérience personnelle, une expérience douloureuse, amoureuse qui m’a amené à écrire ce livre », raconte-t-il.

Pour lui, écrire a servi d’exutoire. Grâce à cela, il a réussi à « mettre des mots sur des maux ». Et d’ailleurs, après en avoir discuté avec des psychologues, il a compris que l’écriture était une vraie thérapie. Il explique qu’il y a « un vrai mécanisme, il faut écrire, il faut exprimer, il faut absolument vider son sac, ne pas garder les choses en soi. »

Au départ, Cyril Lichan ne voulait pas publier ses écrits. Il voulait les garder secrets et « se sauver », comme il le ferait avec un journal intime. « J’aimerais bien que les hommes le lisent, pour ne pas qu’ils fassent la même bêtise que moi ou qu’ils prennent conscience que tout est possible, parce que la vie ne s’arrête pas là. Je me suis aussi rendu compte qu’il y avait beaucoup de retours de femmes qui se sont senties touchées. Beaucoup de lecteurs se sont reconnus dedans. Et c’est ce qui m’a poussé à l’éditer. »

Aujourd’hui, Cyril ne sait pas si la personne avec qui il partageait sa vie a lu son journal. Et il s’en fiche parce qu’il raconte son histoire, « qui n’empiète pas sur la vie de l’autre ».