LYON 1ère

19 MAI : « LES RÉSERVATIONS SONT PLEINES JUSQU’AU DÉBUT DE SEMAINE PROCHAINE »

Octavien Thiebaud

Octavien Thiebaud

Crédit photo : Freepik

C’est le grand jour pour le monde de la restauration. Et pour l’occasion, Thibault Salvat, président de la branche restauration de l’UMIH du Rhône était dans le Grand Direct. Il raconte les premiers moments de cette réouverture et évoque les difficultés à venir pour les restaurateurs.

Les terrasses des bars et restaurants peuvent rouvrir dès aujourd’hui, mercredi 19 mai. Et face à cette réouverture, Thibault Salvat, président de la branche restauration de l’UMIH du Rhône confie que « c’est l’euphorie » chez les restaurateurs. Une joie partagée par les clients puisqu’il raconte que, dans ses établissements, « les réservations sont pleines jusqu’au début de semaine prochaine ».

Bien que les restaurateurs puissent reprendre leur activité, Thibault Salvat explique qu’il faut « relancer toutes les machines, refaire de nouvelles cartes, s’adapter et faire une nouvelle offre, plus rapide », à cause du couvre-feu. Il a dû lui-même s’adapter en proposant, dans son restaurant le Grand Réfectoire, un menu à 20 €, au lieu de 40 €, pour « permettre aux clients de venir manger un plat de bonne qualité et rapidement ».

Il met également en évidence les difficultés d’adaptation auxquelles vont être confrontés les restaurateurs avec des modifications à apporter « dans trois semaines, qu’il faudra modifier à nouveau dans six semaines ».

Pour ce qui est des restaurateurs qui ne peuvent ou ne veulent pas ouvrir, Thibault Salvat déclare qu’il ne faut « pas culpabiliser » parce que tous les professionnels du métier « ont des affaires différentes et se retrouvent face à des contraintes différentes ». D’après lui, si certains refusent d’ouvrir, « ce sont juste pour des questions de rentabilité ».

Il explique également que les restaurateurs « demandent à travailler dans de bonnes conditions depuis plus d’un an ». Selon lui, « les contraintes ne sont pas tout à fait levées donc si certains ont peur et veulent rester fermer, c’est leur choix et c’est compréhensible ».