Pendant deux heures sur BFMTV, le ministre de la Santé Olivier Véran a répondu aux questions des Français sur la situation sanitaire dans le pays alors que le parc de l’épidémie semble désormais passé.
« À l’échelle du pays on a dépassé le pic de contaminations. On est en train d’arriver au pic d’hospitalisations » a déclaré Olivier Véran. « Le pire est derrière nous » a-t-il assuré. Pourtant, les chiffres restent élevés, bien qu’en baisse. Selon Santé publique France, 315 363 nouvelles contaminations ont été recensées en 24h, contre 428 008 cas le mercredi 26 janvier. Quant au nouveau variant BA.2, le ministre de la Santé a estimé qu’il était très similaire à son parent, Omicron. « Il n’est pas plus dangereux », selon lui. À ce jour, « entre 5 et 6% des virus en circulation dans notre pays correspondaient à du BA.2 » a ajouté le ministre.
Si la situation évolue positivement comme elle le fait à ce stade, on peut espérer de possibles allégements de restrictions, dont la fin du port du masque à l’intérieur « au printemps » a ajouté le ministre de la Santé. Avant d’assurer que le pass vaccinal avait vocation à disparaître lorsque la situation sanitaire le permettra. Il a rappelé que la loi prévoyait sa fin en juillet prochain, avant de promettre : « Si nous pouvons le supprimer avant, nous le ferons ».
« Pour bénéficier du passe, il faut que le système immunitaire ait été stimulé au moins trois fois », une stimulation correspondant à « une infection » ou « une injection » a annoncé Oliver Véran, interrogé sur la validé du passe vaccinal pour les personnes ayant contracté le Covid-19. Dans le cas où une personne a été exposée à trois infections, celle-ci devra tout de même recevoir une dose, précise le ministre. Une personne ayant reçu deux doses du vaccin puis ayant été infectée conservera un passe vaccinal, sans date limite de validité.
Olivier Véran a également jugé « possible » qu’une dose de rappel contre le Covid-19 soit nécessaire à l’automne prochain. Elle pourrait alors être couplée au vaccin contre la grippe.
Quant à la vaccination des moins de 5 ans en France, « il n’y a pas encore eu d’autorisation des autorités américaines, donc ça n’est pas pour tout de suite. Je n’ai aucune donnée à ce sujet qui me permette de juger. »
