Crédit photo : gynecomarseille.com
Valérie Desplanches est la présidente de la Fondation pour la Recherche sur l’Endométriose, le premier et seul organisme en France exclusivement dédié au financement de la recherche sur l’endométriose. Pour la journée internationale de l’endométriose, elle était l’invitée du Grand Direct ce vendredi 26 mars.
Ce vendredi 26 mars est la journée internationale de l’endométriose. Valérie Desplanches est la présidente de la Fondation pour la Recherche sur l’Endométriose. Il s’agit du premier et seul organisme en France exclusivement dédié au financement de la recherche sur l’endométriose.
Qu’est-ce que l’endométriose ? Une maladie gynécologique non-reconnue et chronique qui n’apparait pas dans la liste des infections longue durée. Elle est liée à la présence de tissus semblables à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Différents organes peuvent être touchés comme l’appareil digestif, les poumons et les ovaires.
« C’est une maladie qui ne touche que les femmes et qui se déclare très souvent dès la puberté. Elle atteint une femme sur deux donc ça représente deux à quatre millions de femmes en France et plus de 180 millions dans le monde », explique Valérie Desplanches.
Quelles sont les conséquences de l’endométriose ? Des problèmes de fertilité, de fortes douleurs durant les règles, des problèmes urinaires et intestinaux et de l’absentéisme de la part des jeunes filles à l’école.
Il n’existe à ce jour aucun traitement hormonal pour empêcher la propagation dans le corps de l’endométriose. Concernant les causes de cette maladie, il y a de multiples facteurs comme l’environnement ou la génétique mais ce ne sont que des hypothèses.
L’endométriose a été découverte pour la première fois en 1860. C’est un sujet dont on parle seulement depuis 2013/2014 grâce à la première marche mondiale effectuée aux États-Unis. Depuis septembre 2020, cette maladie est intégrée dans le programme de médecine des étudiants.
Quelles seraient les solutions pour soigner l’endométriose ? « Reconnaitre la maladie et de la recherche parce qu’on a besoin d’avancer pour comprendre cette maladie et on ne trouvera pas de traitement si on ne la comprend pas », commente Valérie Desplanches.
