LYON 1ère

Villeurbanne : Éric Zemmour (Reconquête!) «  rend hommage à la préfecture » pour avoir maintenu l’ordre lors de sa venue

Ambre Xerri

Ambre Xerri

Éric Zemmour s’est rendu ce samedi 25 mars à Villeurbanne pour la signature de son livre « Je n’ai pas dit mon dernier mot ». L’occasion pour lui de rencontrer ses (é)lecteurs lyonnais dans une atmosphère apaisée, grâce au dispositif policier mis en place par la préfète du Rhône Fabienne Buccio après que des groupes d’extrême gauche aient appelé à des manifestations contre la venue du président de Reconquête.

Jusqu’au dernier moment, son passage à Villeurbanne est demeuré incertain. Après que le maire socialiste Cédric Van Styvendael ait pris un arrêté interdisant l’événement, le Tribunal administratif de Lyon saisi d’un recours par Éric Zemmour, a finalement donné raison à l’ancien candidat à la présidentielle. Ainsi, ce samedi 25 mars, pendant près de trois heures et demi, 800 personnes venues des quatre coins de la métropole ont afflué au CCVA de Villeurbanne pour faire dédicacer « Je n’ai pas dit mon dernier mot », le dernier livre d’Éric Zemmour.

Si la rencontre s’est déroulée dans un calme inattendu, il n’en reste pas moins que quelques dizaine de mètres plus loin, 250 personnes environ s’étaient données le la pour protester contre le passage de l’ancien polémiste à Villeurbanne, et ce, malgré l’interdiction de manifestation édicté par la préfète du Rhône, Fabienne Buccio.

Un important dispositif de sécurité

À ce propos, Éric Zemmour a tenu à rendre «  hommage à la préfecture » qui a permis à l’événement de « se tenir dans le calme ». Un important dispositif policier avait été mis en place par la préfecture aux abords du Centre culturel de Villeurbanne, afin d’empêcher que des opposants à Éric Zemmour ne viennent perturber la séance de dédicace prévue à 14H00.

« Dehors, ça n’a pas toujours été le cas là où j’allais, là, la préfecture a pris des mesures efficaces », salue l’auteur de « Je n’ai pas dit mon dernier mot ». Et d’ajouter : « J’ai connu d’autres endroits où on me laissait seul face à la violence déchainée des Antifa. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Il faut rendre hommage à la préfecture ».

Une réforme des retraites « plus globale »

Le président de Reconquête en a également profité pour saluer le travail des forces de l’ordre, qui font face depuis maintenant plusieurs semaines « à la violence déchaînée des militants d’extrême gauche » dans les manifestations contre la réforme des retraites. « Je pense qu’il faut affirmer l’ordre et l’autorité de l’État. Je n’admets pas la violences des blackblocs ou des antifascistes qui veulent faire la loi et qui veulent imposer leur ordre », a déclaré Éric Zemmour qui déplore que l’on « laisse les factieux et extrémistes commettre de telles exactions ». Et de rappeler que « c’est à l’État d’imposer son ordre ».

Si l’ancien journaliste avait plaidé pour un report de l’âge légal de départ à la retraite à 65 lors de la campagne présidentielle de 2022 , il reste convaincu qu’Emmanuel Macron n’a pas « su expliquer sa réforme », faute d’avoir trouver « les mots justes ». Mais surtout, il aurait fallu selon lui, inscrire cette réforme des retraites « dans un cadre beaucoup plus large », avec « une politique de natalité, de réindustrialisation et de lutte contre la fraude sociale ». En résumé, une réforme axée sur « la volonté de développer la production économique », qui selon lui, permettrait à terme d’éviter « la tiers-mondisation de la France », qui « produit beaucoup moins que les autres pays ».