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Sécurisation des TER et des gares en Auvergne-Rhône-Alpes : un bilan positif présenté par Laurent Wauquiez

victoire dubust

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Ce vendredi, Laurent Wauquiez s’est rendu dans les locaux de la Sûreté générale de Lyon Perrache pour présenter les résultats de la sécurisation des TER et des gares. Des résultats positifs pour la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

Une baisse de 51% des faits de sûreté entre 2021 et 2023 a été annoncé ce vendredi. Un résultat positif et encourageant pour Laurent Wauquiez, Président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Depuis 8 ans, l’homme politique fait de la sécurité dans les transports ferroviaires une priorité. 

A l’occasion de la présentation des résultats de la sécurisation des TER et des gares, le Président de la région a pu visiter les locaux de la Sûreté générale de Lyon Perrache dans le 2ème arrondissement. Il a pu également rencontrer des membres de la SUGE et assister à deux simulations d’agressions dans leur salle d’entraînement.

Un plan de sécurisation bénéfique

Dès 2016, un vaste plan de sécurisation des trains et des gares a été mis en place. Doublement des équipes de sécurité ferroviaire (SUGE), déploiement de 2 300 caméras dans 129 gares, création du Centre Régional de Sécurité des Transports ou encore soutien aux communes pour sécuriser le périmètre aux abords des gares, les résultats sont présents.

La politique de sécurisation met, avant tout, un accent sur la hausse des équipes de sécurité ferroviaire. Depuis 2019, les équipes sont passées de 17 à 34. Mais également la hausse des agents qui ont été multipliés par trois, passant de 37 à 117. « Il faut mettre des moyens, il n’y a pas de miracle. La sécurité, c’est des équipes sur le terrain », confie Laurent Wauquiez.

Avec une baisse de 51%, la Région Auvergne-Rhône-Alpes se classe première en matière de baisse de la délinquance dans ses gares et trains. « On montre en Auvergne-Rhône-Alpes, que si on déploie un vrai bouclier de sécurité, on peut avoir des résultats », évoque Laurent Wauquiez. Des résultats qui encouragent à poursuivre et consolider le travail.

Une politique au budget élevé

Depuis 5 ans, la mise en place de moyens demande un certain montant. 15 millions pour les équipes, plus de 30 millions d’euros au niveau du déploiement des caméras dans la gare ou encore 30 millions sur la sécurisation des rames, l’investissement sur 5 ans a coûté entre 150 et 170 millions d’euros. Un montant qui ne fait pas peur à Laurent Wauquiez. « C’est de l’argent, mais la sécurité n’a pas de prix », exprime-t-il.