LYON 1ère

LE DÉPUTÉ DU RHÔNE HUBERT JULIEN-LAFERRIERE DEMANDE D’AVANTAGE DE DÉMOCRATIE DANS LA GESTION DE LA COVID 19

YK

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Hubert Julien Laferrière était l’invité de la matinale du week-end sur Lyon 1ère ce samedi 14 novembre.

C’est l’occasion de faire, avec le député de la 2ème circonscription du Rhône, le tour des questions d’actualité, et de s’arrêter quelques minutes sur ses thèmes de prédilection : l’écologie, la solidarité, la démocratie. Mais aussi : l’action de la nouvelle majorité à Lyon, les panneaux publicitaires dans les villes…

Un entretien à retrouver en intégralité ci-dessous.

USA / Joe Biden : « Les élections américaines m’inspirent un parallèle, un peu risqué, avec la situation en France . On observe là-bas une société fracturée. Fracturée entre deux classes, avec le risque permanent que l’une, composée essentiellement de cols blancs, méprise l’autre, qui a moins de ressources. « 

Ecologie : « Je suis un homme de gauche, progressiste, qui a été sensibilisé ces dernières années à l’urgence écologique. Notre logiciel doit être réinventé au travers du prisme de cette urgence. Je pense globalement qu’il y a une double urgence… sociale et écologique. « 

Démocratie : « Il y a eu un péché originel, au début du premier confinement. On a voté et transféré le pouvoir au gouvernement. Ce qui lui permet de prendre des mesures, par ordonnances, qui peuvent être attentatoires aux libertés publiques. Le débat a été réduit à l’Assemblée Nationale, qui a bien du mal à se moderniser. Reste le principal problème : le gouvernement nous dit : « il faut être unis, donc ne vous opposez pas à ce que nous disons ». C’est un vrai sujet. Le ministre de la santé ne peut pas se mettre en colère en nous disant : « Moi j’ai vu. Si vous n’êtes pas d’accord, et bien sortez ». Ca ne marche pas comme ça. Ce n’est pas ça la démocratie. « 

Précarité : « Je crois qu’il faut augmenter globalement le soutien aux ménages. Il faut aussi soutenir les entreprises, dont on a besoin, évidemment, pour embaucher et créer de la richesse. Concrètement, on pourrait baisser la TVA sur les produits de première nécessité, avoir un impôt sur le revenu nettement plus progressif, et des aides ciblées pour les plus précaires«