LYON 1ère

PHILIPPE COCHET, MAIRE LR DE CALUIRE : « A MI-MANDAT, UNE POLITIQUE A L’ÉCHELLE DE LA MÉTROPOLE NE PEUT PAS RESTER UNIQUEMENT SUR UN DÉVELOPPEMENT DE PISTES CYCLABLES ».

Christian Bouvier

Christian Bouvier

Pour ce nouveau rendez-vous politique du samedi matin sur Lyon 1ère, Frédéric Duval a invité Philippe Cochet, le maire de Caluire-et-Cuire, membre des Républicains, Conseiller Métropolitain, et par ailleurs président du groupe d’opposition « La métro positive ».

En pleine fête des Lumières, c’était l’occasion d’accueillir à l’antenne celui qui dirige une ville de plus de 43.000 habitants et découvrir avec lui toutes les facettes de cette commune du nord de Lyon, située sur le plateau entre Rhône et Saône.

Après avoir fait réagir son invité sur l’actualité de la semaine, Frédéric Duval s’est intéressé à l’homme politique qui se cache derrière Philippe Cochet et la passion qui demeure intacte après de nombreuses années entre députation et mandat local et métropolitain.

Philippe Cochet a ensuite dressé un portrait de sa commune et des 8 quartiers qui la compose, ventant toute la beauté de sa commune, mais mettant aussi en lumière également la disparité du pouvoir d’achat des habitants de sa commune. Caluire a un passé historique fort avec l’arrestation de Jean Moulin lors de la seconde guerre mondial et un devoir de mémoire auquel participe la commune. Commerces, logements, industries, Caluire a toujours su séduire et attirer de nombreux habitants. La commune bénéficie également d’un joyau en terme de culture avec le Radiant-Bellevue qui fait la fierté de son maire.

Pour autant, Philippe Cochet reste très remonté sur l’exécutif de la métropole, qui a réussi à créer en quelques années une véritable thrombose à ses yeux. Principal chef de l’opposition à la métropole, il dirige le mouvement « la métro positive » pour apporter de nouvelles idées et espérer reprendre le pouvoir d’ici quelques années lors des prochaines élections métropolitaines. Il considère qu’à part avoir créer des pistes cyclables, à mi-mandat les écologistes n’ont rien fait en matière d’attractivité économique, ni en faveur de la culture, ni en faveur du sport. L’abandon du plan métro reste à ses yeux la plus grosse erreur des écologistes et conduira Lyon à se vider de ses habitants petit à petit.

Enfin dans la dernière partie de l’entretien plus axé sur les questions de politique nationale, Philippe Cochet a évoqué la politique qu’il juge désastreuse d’Emmanuel Macron et la situation de son parti politique des Républicains en quête d’un nouveau chef. Il apporte d’ailleurs son soutien à Eric Ciotti pour diriger sa famille politique et reste persuadé que Laurent Wauquiez serait un très bon candidat pour les prochaines présidentielles.

Retrouvez l’intégralité de l’entretien en podcast ci-dessous :

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