Laurent Wauquiez veut « sauver le Lyon-Turin » avant la clôture de dépôt des dossiers à Bruxelles en mettant 20 millions d’euros de plus.
A quelques heures de la clôture de dépôt des dossiers à Bruxelles, Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes veut « sauver le Lyon-Turin ». Pour cela, il a annoncé être prêt à passer sa participation de 13 à 33 millions d’euros, soit 20 millions supplémentaires.
Une somme qui pourrait venir finaliser le dossier envoyé à Bruxelles. Pour que l’Union européenne apporte 90 millions au projet, la France doit présenter ce mardi un projet de financement de 130 millions d’euros.
En contrepartie de ses 20 millions supplémentaires, le président de la région, demande à l’État d’investir sur les mobilités du quotidien, comme le sauvetage des petites lignes ferroviaires, l’investissement sur les voies vertes ou encore la sécurisation des ouvrages d’art pour les routes. De son côté, l’État a promis 65 millions d’euros, néanmoins le tour de table des collectivités n’a permis de récolter seulement 25 millions d’euros. L’État a donc proposé de la moitié des 40 millions d’euros manquants, si les collectivités faisaient un effort supplémentaire.
Lancé il y a trente ans, le chantier de la ligne Lyon-Turin a pour objectif de réduire le transport de marchandises en camion à travers les Alpes au profit du rail. Avec 150 km de voies en France et 60 km en Italie, le tunnel s’étendra sur 57,5 km et son coût dépasse les 26 milliards d’euros.
