LYON 1ère

VACCIN ASTRAZENECA : DES SECONDES DOSES AVEC PFIZER OU MODERNA POUR LES MOINS DE 55 ANS, RECOMMANDE L’HAS.

Gregoire Levy

Gregoire Levy

La Haute Autorité de santé recommande une seconde dose d’un vaccin à ARN messager pour les personnes âgées de moins de 55 ans ayant reçu une première dose de vaccin AstraZeneca.

Les personnes de moins de 55 ans ayant reçu une première dose d’AstraZeneca, entre le 6 février et le 13 mars, recevrons une seconde dose d’un vaccin à ARN messager, tels que les vaccins de Pfizer/BioNTech ou de Moderna. Il s’agit d’une préconisation de la Haut Autorité de santé dévoilée vendredi matin.

La Haute Autorité de santé affirme que recevoir deux injections de deux vaccins différents ne diminue en rien l’efficacité de ces derniers. Au contraire, elle estime que  « Cela donne des réponses immunitaires qui sont plus importantes que lorsqu’on utilise deux fois le même vaccin ». Olivier Véran, le ministre de la Santé, estime cette nouvelle recommandation « totalement logique ».

Dans les faits, une personne ayant reçu une première dose du vaccin AstraZeneca aura un rappel, donc une deuxième dose, mais avec un vaccin à ARN messager, a annoncé l’HAS. Les vaccins concernés sont ceux produits par Pfizer/BioNTech et Moderna. Ces derniers sont les deux autres vaccins les plus utilisés en France, avec respectivement 9 millions de doses injectées pour celui de Pfizer contre seulement 880 000 doses pour celui de Moderna au 5 avril.

Le personnel soignant principal concerné

533 302 personnes devraient être concernées en France par cette deuxième injection avec un vaccin différent de la première. La plupart de ces personnes sont issues du personnel soignant, déclaré comme prioritaire pour la vaccination contre la Covid-19 depuis le mois de février.

La vaccin AstraZeneca contre la Covid-19 est aujourd’hui réservé aux plus de 55 ans. Cela vient du fait que la quasi-totalité des cas de thromboses possiblement liés à ce vaccin n’ont touché que des personnes âgées de moins de 55 ans. Plusieurs pays, comme la France, avaient suspendu l’injection de ce vaccin en attendant l’avis de l’Agence Européenne du Médicament.

Cette dernière a d’abord affirmé il y a quelques temps que la balance entre les risques et les bénéfices restait « positive ». Mais elle a également reconnu « un possible lien » entre l’injection du vaccin AstraZeneca et les cas de thromboses.