LYON 1ère

STATIONS : DE L’ESPOIR MALGRÉ L’INCERTITUDE

Pierre Coquet

Pierre Coquet

Il y aura de la neige cet hiver dans les stations de ski mais aussi de l’espoir. C’est en tout cas la vision d’Armelle Solelhac, spécialiste du tourisme de montagne précisant que les professionnels restent parés malgré un hiver difficile en perspective.

« Tous les professionnels, à l’unisson, ont démontré qu’ils étaient prêts et ils attendent que les réservations repartent à la hausse et ils ont besoin de beaucoup d’espoir. Il ne faut pas les oublier. » affirmait Armelle Solelhac, invitée ce matin dans Le Grand Direct sur Lyon 1ère. Spécialiste du tourisme de montagne et auteure du livre Management et marketing des stations de ski, Armelle précise que les stations pourront faire face grâce aux nombreuses activités proposées. Malgré la fermeture des remontées mécaniques, annoncée par le gouvernement, plus de 60 activités seront proposées selon Armelle Solelhac : « J’ai dénombré un total de 64 activités sur les stations. Si on retire le ski et le snowboard, il reste 62 possibilités de se faire super plaisir en station ! » Parmi elles, on pense bien sûr au ski de fond et aux raquettes mais n’oublions pas les visites permettant de découvrir les secrets de nos stations et leurs origines.

Si le contexte sanitaire porte à croire que la saison sera difficile, les stations sont donc prêtes notamment concernant les mesures sanitaires et les gestes barrières à l’approche des fêtes. A commencer par le masque qui pourra être remplacé par un tour de cou, plus chaud qu’un masque et tout autant aux normes. Cet accessoire sera disponible dans des stations comme La Clusaz ou encore Val Thorens. Les stations adaptent aussi leurs réservations en proposant des conditions d’annulation adoucies concernant les personnes présentant des symptômes ou pouvant être cas contact.

Si l’hiver s’annonce rude aussi bien pour les températures que pour les stations de ski, tous espèrent pouvoir continuer leurs activités malgré une baisse de 20% des réservations au mois d’octobre comparé à 2019.