Le suspect, arrêté dans l’après-midi du 3 juin, est accusé d’avoir volé un exemplaire du Coran dans la mosquée Errahma à Villeurbanne, avant de le brûler dans la rue dans la nuit de dimanche à lundi.
Le parquet de Lyon a décrit l’individu, via l’AFP, comme un homme « psychologiquement fragile » qui aurait agi à visage découvert vers 4 heures du matin, au moment de la première prière musulmane de la journée. Grâce aux caméras de vidéosurveillance dont est équipée la mosquée, il n’a fallu qu’une journée pour identifier et localiser le suspect.
La mosquée Errahma a dénoncé « un acte islamophobe (…). Ce geste ignoble s’inscrit dans une série d’agressions haineuses qui témoignent d’un climat préoccupant et de plus en plus hostile envers les citoyens de confession musulmane en France. »
De son côté, la préfète du Rhône, Fabienne Buccio, a déclaré : « Je tiens à assurer nos concitoyens musulmans dans le Rhône de toute l’attention de l’État et de son soutien face aux actes haineux dont ils sont la cible. »
Une enquête est en cours pour « dégradation ou détérioration par un moyen dangereux pour les personnes, commise en raison de la race, l’ethnie, la nation ou la religion ».