Quatorze ans après les faits, la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme suite à la garde à vue à ciel ouvert de la place Bellecour en 2010.
La Cour européenne des droits de l’Homme a condamné la France suite à l’affaire de la garde à vue à ciel ouvert place Bellecour. C’était le 21 octobre 2010, lors d’une manifestation contre la réforme des retraites, que la place Bellecour avait été bouclée, enfermant environ 700 personnes pendant plusieurs heures. Ordonnée par la préfecture du Rhône et la DDSP, une « masse policière » avait été demandée afin d’encercler les manifestants empêchant toute sortie.
Face à cet agissement, un collectif s’était créé pour porter plainte pour entrave à la liberté et violation des droits fondamentaux. Néanmoins, la Cour de cassation avait rejeté cette plainte en juin 2021, estimant que ces mesures étaient nécessaires au vu des circonstances.
Quatorze ans après les faits, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné la France pour « masse policière ». La CEDH a donc reconnu ce jeudi l’existence d’ « une violation des libertés de circulation, de réunion et d’expression ».