Depuis 2018, une fois par an au printemps, un chèque énergie d’une valeur de 100 euros est versé. Un versement auquel s’est ajouté fin d’année 2022 un autre chèque exceptionnel de 100 à 200 euros pour 12 millions de foyers français.
À partir du 21 avril 2023, la ministre de la transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a annoncé sur RMC, qu’environ 5,8 millions de ménages profiteront de ce chèque énergie 2023. Selon ses dires, le chèque aurait un montant extensible selon le niveau de revenus, allant de 48 euros à près 200 euros.
Mais ce n’est pas tout, en complément mais également selon les ressources des différents foyers français, un chèque fioul devrait aussi se débloquer, d’un montant de 100 à 200 euros pour les habitants ayant une cuve à fioul pour chauffer leur maison. Mais également une aide de 50 à 200 euros pour ceux se chauffant au bois ainsi qu’une indemnité carburant de 100 euros ont aussi été annoncés depuis fin 2022.
A noter également que le gouvernement limite la hausse des tarifs de vente d’électricité passant alors de 15 % en 2023, contre 4 % en 2022. Vendredi dernier, la cour des comptes a incité le gouvernement à sortir définitivement de ce qui été appelé le « quoi qu’il en coûte » et ainsi à exercer du redressement des finances publiques dégradées par des crises qui n’ont cessé de se succéder et qui sont une priorité nationale.
Si les mesures comme le bouclier tarifaire sur l’électricité du gaz, les remises à la pompe ou encore le chèque énergie ont affiché un taux d’inflation le plus faible de la zone euro l’an dernier en France, elles représentent sur tout de même les deux dernières années un coût net de près de 43 milliards d’euros.