Le festival Musilac revient pour une 22e édition très attendue, du 9 au 12 juillet prochain à Aix-les-Bains.Â
Pendant quatre jours, la musique résonnera au bord du lac avec une programmation riche : Clara Luciani, DJ Snake, Julien Doré enflammeront les scènes savoyardes. Mais Musilac, ce n’est pas qu’un festival de musique : c’est aussi un événement pionnier en matière d’environnement et d’inclusivité.
Une première en France : un festival 100 % sur réseau électrique
Grâce à un partenariat noué avec Enedis depuis plus de deux ans, Musilac devient le premier festival français entièrement alimenté par l’électricité du réseau public, sans aucun recours aux groupes électrogènes, traditionnellement bruyants et polluants. « C’était essentiel pour nous, explique le président du festival, Rémi Perrier. Ce n’est pas une posture juste pour être à la mode. Si on veut continuer à faire vivre les festivals, on doit tout faire pour limiter notre impact environnemental. »
Les travaux d’installation, menés en seulement deux ans, ont permis la mise en place d’un raccordement durable sur le site. « Ces équipements profiteront à tous les futurs événements organisés à Aix-les-Bains, et bien sûr à toutes les prochaines éditions de Musilac », se réjouit Thomas Zazone, directeur territorial adjoint Pays de Savoie d’Enedis. L’idée s’inscrit dans l’envie de décarbonner les festivals. Une initiative forte, qui pourrait inspirer d’autres grands festivals en France.
Une logistique repensée pour l’environnement
Côté transports, Musilac mise sur les mobilités douces : des navettes sont mises à disposition, des parkings à vélo sont aménagés, et les festivaliers sont encouragés à privilégier le train afin de limiter les trajets en voiture individuelle. En matière de gestion des déchets, une grande partie est triée et recyclée par l’entreprise grenobloise Lely. Par exemple, pour éviter l’abandon des bouteilles en plastique sur le site, celles-ci sont consignées, incitant ainsi les festivaliers à les rapporter. Un effort global, à l’image d’une édition qui se veut toujours plus responsable.
L’inclusivité au cœur du dispositif
Autre avancée majeure : l’accessibilité du festival. Classé H+, Musilac multiplie les dispositifs pour accueillir les personnes en situation de handicap : plateformes surélevées, navettes PMR, tarifs réduits… « Nous mettons tout en Å“uvre pour que personne ne se sente exclu », insiste Jeanne D’Inca, directrice de production de Musilac.Â
Parmi les innovations de l’an dernier, reconduites cette année, deux concerts en langue des signes chantée seront proposés le samedi soir. Celui de Jean-Louis Aubert et celui d’Hoshi, elle-même atteinte du syndrome de Ménière, causant une perte d’audition. Un geste fort pour rendre la musique accessible à tous.
Envie d’y être ? Le détail de la programmation est à consulter sur le site du festival. Attention, il reste encore quelques places !