La 45e édition du Festival du Film Court de Villeurbanne s’est clôturée ce dimanche par une séance spéciale : l’intégrale des films primés. Cinq courts-métrages ont été récompensés.
Pendant six jours, le Cinéma Zola de Villeurbanne a été rythmé par la diffusion de courts-métrages. Son Festival du Film Court était de retour pour une 45e édition, avec le comédien Oussama Kheddam comme président du jury. Cinq films ont été récompensés lors de la cérémonie de remise des prix, qui a eu lieu samedi soir dernier.
- Grand Prix du Festival : Les heures creuses de Judith Longuet-Marx (28 min)
Dans ce film documentaire, Judith Longuet-Marx plonge les spectateurs dans le quotidien des résidents d’un Ehpad du sud de la France. Avec simplicité et émotion, elle nous dévoile l’ennui et la solitude qui rythment la vie de ces personnes âgées.
- Prix de la production : Apnées de Nicolas Panay (16 m)
Pierre fait de son mieux pour que son chantier avance et que les délais soient respectés. Il s’inquiète pour la sécurité de ses collègues et essaye de gérer sa vie de famille en parallèle. Un court-métrage qui porte bien son nom puisque le spectateur a aussi l’impression d’être en apnée pendant 16 minutes…
- Prix Dotimages de la meilleure création animée : Les belles cicatrices de Raphaël Jouzeau (16 min)
Gaspard et Leïla se donnent rendez-vous dans un bar pour un dernier café, histoire de se rendre un pull et de se souhaiter le meilleur pour la suite. Mais des souvenirs refont surface… Devenu viral, le film Les belles cicatrices a déjà conquis plus de 5 millions de spectateurs. Il est disponible en libre accès sur Arte.
- Mention spéciale – Prix Dotimages de la meilleure création animée : Votre attention s’il vous plaît de Colette Notrella (4 min)
Votre attention s’il vous plaît dépeint en quelques minutes tous les types de public qu’une pièce de théâtre peut réunir. C’est drôle et on aimerait presque que ça dure plus longtemps. En libre accès sur Arte.
- Prix du public : Vambora de Laurier Fourniau (19 min)
À Rio de Janeiro, Amanda convoque un inconnu pour un entretien mystérieux. Avec Vambora, le réalisateur Laurier Founiau nous livre un récit intime où se mêlent liberté, indépendance et politique.