Prévu pour la rentrée scolaire prochaine, le choc des savoirs fait débat. Olivier Dugrip, recteur de Lyon, a souhaité dévoiler plusieurs mesures de cette réforme.
A partir de la rentrée prochaine. Les futures sixièmes et cinquièmes vont connaître des changements dans leurs prochains cours de mathématiques et de français. L’un des principaux changements sera la création de groupes de niveaux.
Une nouvelle réforme qui n’a pas été reçue positivement par les enseignants lyonnais. Une grève a eu lieu ce mardi 14 mai et une trentaine de professeurs se sont réunis devant le rectorat de Lyon pour exprimer les colères contre ces changements à venir. Pour calmer cette fronde et mettre les choses au clair, Olivier Dugrip, recteur de Lyon a souhaité mettre les choses au clair.
Des groupes de niveaux pour maximiser la réussite
Les groupes de niveaux divisent plus que jamais et semblent être mal vus par les enseignants. Pourtant, pour Olivier Dugrip, cette mesure sera bénéfique pour chaque élève : « Avec ce projet, nous voulons éviter que les élèves en difficulté décrochent. En travaillant en groupe avec un professeur pour les accompagner, ils vont pouvoir avancer à leur rythme et gommer leurs lacunes ».
Sur l’année, les classes entières seront reformées durant dix semaines. Les différents groupes de niveaux auront avancé sur les mêmes chapitres pour permettre l’équité des chances pour chaque élève. Ces groupes de niveaux pourront évoluer durant les grandes périodes de l’année scolaire. Pour la constitution des effectifs, chaque établissement sera libre : « Les professeurs pourront se baser sur les épreuves réalisées en CM2 ou bien sur le bilan fait à l’entrée de sixième. Par la suite, ils pourront voir directement après avoir eu les élèves en cours. Il faut avant tout que les professeurs échangent et travaillent ensemble ».
Ces groupes de niveaux ajoutés à l’installation de temps de travail après les cours jusqu’à 18 heures pour permettre aux élèves de faire leurs devoirs, vont nécessiter une augmentation des effectifs. Selon les estimations du rectorat, 40 professeurs de mathématiques et 10 professeurs de français vont être recrutés afin d’avoir un nombre suffisant dans le département. Pas d’inquiétude pour le rectorat, puisque le nombre de places manquantes devrait être comblé pour la rentrée prochaine.
