À l’occasion de l’Infiniment Live au Grand Hôtel-Dieu, Marie-Laure Ginet expose ses oeuvres. Contactée par le responsable du site, ce sont alors 17 peintures qui décorent les murs du bâtiment. Invitée dans le Grand Direct, ce 1 juillet, elle en parle.
Le Grand Hôtel-Dieu a enfilé ses habits d’été et a lancé depuis le 17 juin dernier l’Infiniment Live. Plusieurs activités sont alors organisées par l’établissement dont un cinéma en plein air, des soirées rosé ou encore des expositions gratuites dont celle de Marie-Laure Ginet. « Mon exposition, c’est 17 visages, 17 peintures très colorées. » Des oeuvres d’art commandées par Patrick Muller, le responsable du site. « J’ai rencontré Patrick Muller, il a aimé mon travail, il m’a alors proposée d’exposer au Grand Hôtel-Dieu. »
Ce sont alors des visages qui prennent forment le long des murs de l’hôtel aux couleurs diverses et variées. « Normalement, je travaille plutôt des couleurs monochromes, mais l’hôtel m’a demandé quelque chose de très coloré pour contraster avec la monochromie des bâtiments. » Une exposition de visages qui « sort directement de son imagination. » En effet, rien n’est prémédité dans son art. « Quand je descends dans mon atelier, le matin, je ne sais pas ce que je vais faire. Alors je travaille spontanément, c’est un élan, une dynamique. »
Mais derrière ces visages se cachent toute une façon de penser qui inspire Marie-Laure Ginet. « Pour moi, l’humain est au centre de tout. Il est présent partout, dans toutes nos relations et ce que j’aime plus particulièrement chez l’Homme, c’est la différence. C’est une source de créativité et de liberté. »
Des oeuvres qui sont aussi disponibles à la vente – livrées à la fin de l’exposition (8 septembre, ndlr) – via le site internet de Marie-Laure Ginet. De plus, une partie des bénéfices sera reversée à l’association Handicap International. « Un peu comme une évidence, cette association aide l’humain dans le respect de la différence. Et je crois que nous sommes tous sensibles à ce genre d’action autour de nous. Finalement, je trouve que partager ça à l’Hôtel-Dieu, ça prend tout son sens. »
Crédit photo : Marie-Laure Ginet
