LYON 1ère

LYVEAT, LE NOUVEAU SERVICE DE LIVRAISON DE REPAS À SAINT-PRIEST

Emmanuel Rivals

Emmanuel Rivals

Le nouveau service de livraison Lyveat se démarque avec son système économique innovateur. Enzo Chagny, le co-fondateur, était l’invité du Grand Direct, ce 16 avril, pour en parler.

Lyveat, la nouvelle application de livraison de repas à domicile, signé Enzo Chagny et Maxime Villeuneuve. Enzo Chagny explique leur démarche. « On voulait répondre à certaines problématiques. On voulait que les trois acteurs, livreurs, restaurateurs et la plateforme, avancent ensemble. » Basé à Saint-Priest, Lyveat ne vise pas les agglomérations de plus de 70 000 habitants. En ce qui concerne leur zone d’action : 30 km à la ronde.

En suivant le même format que les applications concurrentes, ils travaillent avec des restaurateurs locaux, « que ce soit des snacks, des restaurants ou des fast-foods. » Et comme tout bon entrepreneurs, ils envisagent déjà d’élargir leur plan d’action avec des enseignes de supermarché.

Un système économique différent

Mais là où ils souhaitent faire la différence, c’est sur leur système économique. Enzo Chagny raconte, « nous avons fait des tests. Nous sommes partis du même restaurant pour livrer la même adresse. De notre côté, les frais de livraison s’élevaient à 4.75 euros, chez les concurrents à 4.58 euros, donc légèrement moins. Cependant, le livreur concurrent a gagné 1.80 euros, quand le nôtre a récupéré 100% des frais de livraison, c’est-à-dire 4.75 euros. » Par ailleurs, ils ne font pas non plus les plannings, mais ils essayent d’éviter le sureffectif. « Nous évitons qu’il y ait 100 livreurs sur le terrain si seulement 50 sont nécessaires. »

Du côté des restaurateurs, tous peuvent devenir partenaires. « C’est très simple, sur notre site nous avons un espace dédié. Un commercial viendra sur place pour discuter. » Et il insiste. « Nous ne demandons pas de frais d’entrées, ni de frais de mise en service, simplement une commission. » Une commission qui sert à payer « l’ensemble de l’assistance, la relation client et l’assistance pour les livreurs. » Le restaurant n’a plus qu’à « appliquer son coeur de métier sans se soucier des livraisons. » Par ailleurs, en ce qui concerne les commissions sur les ventes, elles seront prélevées si, et seulement si, il y a des ventes.

Forts d’une première équipe de livreurs, ils sont encore en plein recrutement. « Il faut avoir le statut d’auto-entrepreneur et s’inscrire simplement sur le site, dans l’espace dédié. »