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Quels effets a eu le confinement sur le désir sexuel des Lyonnais ? Et comment faire revivre sa libido ? Dina Faustino, sexothérapeute à Rancé nous donne toutes les réponses dans le Grand Direct, ce vendredi 16 avril.
Le confinement a eu un effet sur la libido des Lyonnais. Dina Faustino est sexothérapeute à Rancé et explique voir, dans son cabinet, « une diminution du plaisir et une libido en berne ». Et cette diminution du désir sexuel se traduit par « une nonchalance, une perte de confiance en soi, une négligence vestimentaire et morale où on n’a goût à rien. » Elle décrit cette phase comme « une petite dépression ».
Pour elle, « le confinement n’a pas aidé les couples à s’épanouir ». Le télétravail serait d’ailleurs l’une des principales raisons de cette baisse du désir. La sexothérapeute explique que « rester en pantoufles n’est pas stimulant, alors que le visuel est très important ». Elle continue et confie que le confinement, forçant les partenaires d’un couple à être « l’un sur l’autre », n’a pas aidé.
Baisse de libido : les conseils de Dina Faustino
Pour raviver la flamme, Dina Faustino a la solution. « La première chose, c’est de redonner envie à l’autre. » Elle propose donc de communiquer positivement pour comprendre ce qui ne fonctionne pas dans la relation, d’assouvir de nouveaux fantasmes, mais également sortir du contexte familial, de la maison, « même si en confinement, on n’a pas la possibilité d’aller bien loin ». Selon cette sexothérapeute, tout est une question d’inventivité et d’innovation.
L’activité sportive joue également un grand rôle dans la renaissance de la libido. « Déjà, ça dégage plein de molécules comme la dopamine et la testostérone. » Pour Dina Faustino, le sport est également très important pour plaire à nouveau à son partenaire, pour être plus attirant mais aussi pour son estime de soi.
Pour ce qui est des célibataires confinés, cette sexothérapeute dénonce « une catastrophe sociale » et « une grande misère humaine ». D’après elle, la sexualité des célibataires est mise à mal, entrainant « un repli sur soi ».
La pornographie : une solution ?
Dina Faustino explique que le film pornographique n’a aucun effet dévastateur sur le couple, « s’il est visualisé une fois de temps en temps ». Pour elle, « la pornographie est un intermédiaire, un booster qui vient, de temps en temps, mettre un peu de feu dans le couple ».
Le problème arrive « lorsque le porno devient trop invasif au sein du couple ». Lorsque cela arrive, les partenaires se placent dans une « sexualité individuelle » dans laquelle ils ont besoin de ce stimulant qu’est le porno. Elle rappelle également que « la pornographie, n’est pas l’image de la sexualité et qu’on ne doit pas baser notre propre sexualité sur cela ».
