LYON 1ère

À LA SORTIE DE CE TROISIÈME CONFINEMENT, UN NOUVEAU MODÈLE DE TRAVAIL VA VOIR LE JOUR

Octavien Thiebaud

Octavien Thiebaud

Crédit photo : Freepik

Comment les entreprises vont-elles s’organiser à la sortie de ce troisième confinement ? Pour répondre à cette question Charlie Clarck, co-fondateur de Whistcom, un cabinet de stratégie orale, était l’invité du Grand Direct, ce mardi 27 avril. Il explique que, désormais, présentiel et distanciel vont se mêler en un nouvelle organisation de travail.

Le troisième confinement est bientôt fini et de nombreux travailleurs vont commencer à reprendre le chemin du bureau. Mais pour Charlie Clarck, co-fondateur de Whistcom, un cabinet de stratégie orale qui forme les futurs dirigeants et chefs d’entreprises, ce retour au présentiel soulève une nouvelle problématique.

D’après lui, « on est passé d’un modèle où on passait sa vie au bureau à un autre où on reste tout le temps à la maison ». Il explique que l’on va désormais rentrer dans une troisième configuration, où « le présentiel au bureau et le distanciel en télétravail vont cohabiter ».

Un changement dans les rôles de dirigeant et manager

Selon le co-fondateur de Whistcom, ce nouveau modèle va modifier les rôles de dirigeant d’entreprise et de manager. « Le dirigeant sera de moins en moins vu, il prendra la parole de temps en temps, il fera peut-être des grandes conventions une fois par an et quand il s’exprimera, il ne devra pas se louper. Il va devoir devenir un leader. »

Et puisque le dirigeant sera de plus en plus absent, le manager se retrouvera avec bien plus de responsabilités. Charlie Clarck explique que « ce sera à lui d’être le ciment de l’entreprise, d’être au contact des équipes ». Son devoir sera donc de « motiver et fédérer puisqu’il va animer des réunions où, pour la première fois, il aura des personnes sur place, mais également à distance ».

Ne garder que le meilleur

Charlie Clarck définit ce nouveau modèle de travail, mélangeant présentiel et télétravail, comme regroupant « le meilleur » des deux anciennes organisations. D’après lui, « on garde la structure, le côté opérationnel de la visioconférence, auquel on va ajouter le côté humain, informel du présentiel ». Cela signifie donc allier l’efficacité des réunions en distanciel aux conversations banales et personnelles du bureau.

Il explique également qu’il ne faut pas avoir peur de ce nouveau modèle puisqu’il « ne regroupe que des avantages et présente très peu d’inconvénients ».